O'Roch, le chaman de la préhistoire

Les hommes du Magdalénien ne sont certainement pas des primitifs au sens péjoratif du terme, ils sont comme nous des Homo sapiens sapiens avec les mêmes capacités cognitives. Seule leur technologie était limitée. Leur capacité à représenter leur univers, notamment connu à travers les peintures rupestres et les gravures est remarquable, tout comme leur adaptabilité à un milieu extrêmement hostile.

Nous avons souhaité leur rendre hommage en leur faisant incarner les sentiments propres à toute l’humanité. L’amour et la jalousie sont au cœur de cette fresque. Le film s’appuie sur le résultat de recherches scientifiques et sur les théories de chercheurs reconnus. Quant aux rituels, ils sont nés de notre imaginaire ; ils s’inspirent toutefois de pratiques chamaniques connues.

Pour la première fois, tous les instruments de musique à ce jour avérés par la recherche scientifique, ainsi que d’autres, probables, ont été mis en scène. Le geste relatif à la vie quotidienne a également une place : taille de silex, couture, construction, fabrication d’instruments…

Mais dans cette hutte flotte une horrible odeur de viande faisandée. Malgré cela, Aouni s’éprend d’O’Roch. Les parents de la jeune fille apprécient le courtisan et seraient même favorables à une union interclanique. Mais O’Roch doit faire ses preuves. Les parents organisent une cérémonie au cours de laquelle ils lui remettent des charmes magiques censés l’aider dans son parcours initiatique : celui du père lui apportera la clairvoyance, celui de la mère la compréhension de l’âme féminine. Commence alors pour O’Roch une étonnante aventure loin de sa terre natale…